La notion de risque concerne uniquement les patients déjà contaminés pour lesquels un passage à une “forme grave” de la maladie est à craindre. En effet, aucun argument en faveur d’une augmentation du risque d’infection chez les personnes considérées comme “à risque” n’est à ce jour rapporté.
Dans ce cadre, les personnes suivantes sont considérées comme plus à risque de développer une forme grave de la maladie COVID-19 :
- Les personnes âgées de 70 ans et plus (les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée)
- Les patients aux antécédents cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée, antécédent d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
- Les diabétiques insulinodépendants (diabète de type 1) non équilibrés ou présentant des complications secondaires à leur pathologie
- Les personnes présentant une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale
- Les patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée
- Les malades atteints de cancer sous traitement
La maladie du COVID-19 pouvant entraîner une infection respiratoire grave, sont également considérées comme à risque présumé les situations suivantes :
- Les patients suivant une chimiothérapie anticancéreuse, un traitement immunosuppresseur, une biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive
- Infection à VIH non contrôlé ou avec des CD4 <200/mm3
- Consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques,
- Liée à une hémopathie maligne en cours de traitement
- Les malades atteints de cirrhose au stade B de la classification de Child-Pugh au moins
- Les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle (IMC) > 40 kg/m2) par analogie avec la grippe A(H1N1)09.
Si vous êtes une personne à risque et que vous êtes atteint du covid une vigilance accrue sur l’évolution de vos symptômes est nécessaire (réévaluation toutes les 48h si besoin)