À ce stade, il n’existe pas de médicament ciblant la COVID-19.
La prise en charge consiste aujourd’hui à traiter les symptômes : faire baisser la fièvre et aider la respiration. Ce sont les réponses immunitaires du patient qui l’aident à contrôler le virus. Pour certains patients, souvent hospitalisés, cette réponse immunitaire est trop intense et doit être contrôlée par des médicaments: corticoïdes, anticoagulants... L’administration d’oxygène, en ville ou à l’hôpital, peut être nécessaire de façon temporaire.
L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) appelle les patients et les professionnels de santé à privilégier l’utilisation du paracétamol en cas de fièvre.
Cependant en cas de surdosage (>4g par 24h), le paracétamol peut entraîner des lésions graves du foie irréversibles dans certains cas : la mauvaise utilisation du paracétamol est la 1ère cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France.
Tous les anti-inflammatoires, même en vente libre (dont l’ibuprofène) peuvent masquer une infection et potentiellement avoir un effet aggravant dans certaines situations. Mais, si vous êtes actuellement traité par anti-inflammatoires ou par corticoïdes, n’arrêtez pas votre traitement sans avis médical..
La toux est un réflexe naturel de défense pour expulser les mucosités ou les agents irritants des voies respiratoires. Le médecin propose un traitement en fonction de son origine et de sa nature (grasse, sèche, chronique ou aiguë). La toux aiguë est le plus souvent due à une infection d'origine virale des voies respiratoires le plus souvent virale (rhinopharyngite, laryngite aiguë, bronchite aiguë). La toux, sèche au début, devient grasse. Elle cesse en 10 à 15 jours sans antitussifs, ni antibiotiques. Des examens complémentaires sont rarement utiles. La prescription d'antibiotiques est inutile et ne raccourcit pas la durée de la toux. Certains éléments de cet toux sont évocateurs d’une cause plus sévère (pneumonie, embolie pulmonaire…) mais ces cas ont des signes cliniques associés et nécessitent un examen clinique physique par un médecin.
Pour tout traitement de fond, il est nécessaire de bien évaluer le rapport entre les bénéfices de votre traitement et les risques d’un arrêt de celui-ci avant tout arrêt.
Dans l’immédiat, nous vous conseillons de poursuivre votre traitement et de contacter dès à présent votre médecin traitant ou spécialiste, qui seront les mieux placés pour vous orienter.